Le Premier ministre israélien a fait face à un climat hostile vendredi à l’Assemblée générale des Nations Unies, sur fond de guerre à Gaza et de poursuites internationales.
Une salle partiellement vidée
Avant même que Benyamin Netanyahu n’entame son discours, plusieurs diplomates ont quitté ostensiblement leurs sièges. La scène, captée en direct par les caméras onusiennes, a symbolisé la fracture diplomatique autour d’Israël.
Huées et sifflets inhabituels
Le dirigeant israélien a été accueilli par un mélange d’applaudissements polis et de vives protestations. Des pancartes hostiles ont été brandies, tandis que sifflets et huées couvraient les premières secondes de son allocution.
Un discours sans concession
Netanyahu n’a pas réagi aux manifestations sonores et a maintenu une ligne dure. Il a défendu les opérations militaires israéliennes à Gaza et désigné l’Iran comme « menace existentielle », fidèle à sa rhétorique habituelle.
Une conclusion sous tension
Son intervention s’est achevée dans une atmosphère divisée, marquée par des applaudissements dispersés et des réactions froides. L’épisode illustre l’isolement croissant d’Israël sur la scène internationale.
Gaza au cœur de la controverse
Depuis octobre 2023, plus de 65 500 Palestiniens ont été tués par les forces israéliennes, selon les autorités sanitaires locales. La majorité sont des femmes et des enfants. Les bombardements ont touché même des zones de distribution d’aide, aggravant une crise humanitaire dramatique.
Pressions internationales croissantes
Le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, alerte sur une « mort et une destruction sans précédent ». La CIJ a ordonné à Israël de prévenir tout acte de génocide et d’assurer l’accès de l’aide. De son côté, la CPI a confirmé des mandats d’arrêt contre Netanyahu et son ministre de la Défense, Yoav Gallant, pour crimes de guerre.