La Syrie organise ses premières élections législatives depuis la fin du régime Assad.
Le scrutin a débuté ce dimanche matin dans un climat de transition politique.
Les médias locaux, dont Al-Ikhbariya al-Souriya et SANA, ont confirmé l’ouverture des bureaux de vote.
Selon l’agence Anadolu, les électeurs votent dans toutes les provinces du pays.
Cette journée marque un tournant historique pour la vie politique syrienne.

Un processus électoral symbolique et inclusif

Au total, 1 578 candidats briguent les 210 sièges du Conseil du peuple.
Les femmes représentent 14 % des prétendants, selon les données officielles.
Ce scrutin illustre la volonté de diversité et d’ouverture du nouveau système.
Il s’inscrit dans un cadre institutionnel renouvelé après des décennies d’autoritarisme.
La fin du monopole du parti Baas ouvre la voie à une nouvelle ère politique.

Un système électoral mixte et encadré

Le mode de scrutin repose sur un système indirect encadré par un décret présidentiel.
Deux tiers des députés seront élus par les électeurs, selon les nouvelles règles.
Le tiers restant sera nommé directement par le président de la République.
Ce dispositif découle d’un décret publié le 27 août par Ahmed Al-Charaa.
Le président avait approuvé la version finale du texte fin juillet.

Des collèges électoraux pour encadrer le vote

Chaque circonscription dispose désormais de « collèges électoraux » chargés de superviser le vote.
Le décret précise les critères de candidature et les conditions du scrutin.
Ces réformes visent à garantir la transparence et la légitimité du processus.
Elles traduisent la volonté des autorités de restaurer la confiance politique.
Ainsi, la Syrie tente de tourner la page d’un long passé autoritaire.

La fin de 61 ans de domination du parti Baas

Le 8 décembre 2024, les factions syriennes ont repris le contrôle du territoire national.
Cette victoire a mis fin à 61 ans de domination du parti Baas.
Pendant 53 ans, la famille Assad dirigeait le pays sans partage.
La chute du régime a ouvert une période d’incertitude et d’espoir.
Aujourd’hui, ces élections incarnent la première étape vers une gouvernance nouvelle.

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