Le tribunal de New York a condamné le rappeur et producteur P. Diddy à 50 mois de prison.
Le verdict est tombé vendredi 3 octobre après deux mois de débats intenses.
Il a été reconnu coupable de transport de personnes à des fins de prostitution.
Ce chef d’accusation était le seul retenu contre lui depuis juillet dernier.
La décision du juge Arun Subramanian a marqué un tournant dans cette affaire très médiatisée.
Les enfants de P. Diddy plaident la clémence
Avant le verdict, les enfants de P. Diddy ont pris la parole devant le tribunal.
Ils ont demandé la clémence du juge, exprimant leur attachement à leur père.
Quincy, l’un des fils, a affirmé que son père était désormais « un homme transformé ».
Son frère Christian a ajouté que leur père lui avait « appris à respecter les femmes ».
Les sœurs du rappeur ont partagé la même émotion devant la cour.
Une famille profondément touchée
Jessie a déclaré au juge : « Nous savons qu’il n’est pas parfait, mais c’est notre père ».
Chance, très émue, a raconté l’énorme vide ressenti depuis son incarcération.
Elle a ajouté : « Nous ne sommes encore que des filles qui ont besoin de notre père ».
Selon elle, P. Diddy s’efforce aujourd’hui de devenir « un homme meilleur ».
Ces témoignages familiaux ont bouleversé la salle d’audience.
Les excuses publiques du rappeur
P. Diddy a ensuite pris la parole pour exprimer ses regrets.
Il a présenté des excuses publiques à son ex-compagne, Cassie Ventura, et à sa famille.
Le rappeur a reconnu avoir longtemps gardé le silence par honte et peur du jugement.
Il a expliqué avoir été « malade » et dépendant à la drogue à cette période.
Il a ajouté : « Je n’ai pas reçu l’aide dont j’avais besoin ».
Une promesse de changement
L’artiste a juré de ne « plus jamais » exercer de violence contre qui que ce soit.
Ses mots ont résonné comme un appel à la rédemption et à la responsabilité.
Cette déclaration pourrait marquer un tournant dans sa vie personnelle et artistique.
Malgré la condamnation, P. Diddy affirme vouloir reconstruire son image et sa famille.
L’affaire reste cependant un rappel des dérives du pouvoir et de la célébrité.
