Contexte

Les cancers du col de l’utérus et du sein restent très fréquents au Sénégal.
Ils représentent les deux premières causes de cancer chez les femmes.
Le diagnostic tardif et le manque de moyens limitent la survie des patientes.
L’État a intégré leur prévention dans le Plan national de lutte contre le cancer 2020-2029.

État des lieux

Le cancer du col de l’utérus touche environ 2 024 femmes chaque année.
Il provoque près de 1 312 décès par an.
Il reste le cancer le plus fréquent chez la femme sénégalaise.

Le cancer du sein enregistre environ 1 838 nouveaux cas par an.
Il cause près de 976 décès chaque année.
Il constitue le deuxième cancer féminin le plus diagnostiqué dans le pays.

En 2022, le Sénégal a recensé 11 841 nouveaux cas de cancer toutes catégories confondues.
Les décès ont atteint 8 134 selon le ministère de la Santé.
Durant « Octobre Rose » 2023, 13 076 femmes ont été dépistées.
Les équipes ont pris en charge 953 lésions précancéreuses du col.
Elles ont aussi détecté 103 cas suspects de cancer du sein.

Mesures et suivi

Le ministère a validé des normes de dépistage pour les deux cancers.
Les femmes de 25 à 74 ans bénéficient d’examens cliniques réguliers.
Celles de plus de 40 ans ont accès à la mammographie.
Le dépistage du col utilise la méthode IVA dans les structures de santé.
Les lésions précancéreuses sont traitées sur place.

Depuis 2024, la chimiothérapie est devenue gratuite pour ces deux pathologies.
Le programme de vaccination HPV protège désormais les jeunes filles.
Les campagnes Octobre Rose renforcent la sensibilisation dans toutes les régions.
Des formations de sages-femmes améliorent la détection précoce.
Le suivi national s’appuie sur des rapports annuels et des données régionales.

Forces et défis

Le Sénégal dispose d’un plan national structuré et inclusif.
Les campagnes massives attirent des milliers de femmes chaque année.
La gratuité des soins réduit les inégalités d’accès.
Cependant, le diagnostic tardif reste un défi majeur.
La vaccination HPV reste encore insuffisante dans les zones rurales.
Les infrastructures spécialisées manquent dans certaines régions.

Recommandations

Il faut renforcer la vaccination HPV dans tout le pays.
Les campagnes de dépistage régulier doivent devenir permanentes.
Le gouvernement doit élargir la gratuité des soins à tout le parcours médical.
Les centres de diagnostic doivent être mieux équipés.
Un suivi-évaluation rigoureux garantira l’efficacité du plan national.

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