La Russie a lancé dans la nuit du 9 au 10 octobre une nouvelle série de frappes massives qui ont privé des dizaines de milliers d’Ukrainiens d’électricité. Ces attaques ont touché plusieurs régions, dont Kiev, où les autorités ont signalé d’importantes coupures d’eau et d’électricité.
Le commissaire ukrainien aux droits de l’homme, Dmytro Lubinets, a qualifié l’offensive de « nuit de terreur » et accusé Moscou de viser délibérément les civils. À Kiev, les frappes ont plongé totalement la partie orientale dans le noir et blessé quatre personnes.
Les frappes font des victimes et détruisent des infrastructures
À Zaporijjia, une frappe russe a tué un enfant de sept ans et blessé douze personnes. Les autorités locales ont demandé aux habitants de Dnipropetrovsk, Cherkasy et Sumy de réduire leur consommation de gaz. À Kharkiv, les bombardements ont également plongé plusieurs quartiers dans l’obscurité.
Moscou relance sa stratégie de guerre énergétique
Comme l’hiver dernier, la Russie cible le réseau énergétique ukrainien pour plonger la population dans le froid et l’obscurité, espérant ainsi miner la résistance du pays.
L’Est du pays fait face à une urgence humanitaire
À Kramatorsk, les autorités ont ordonné les premières évacuations obligatoires de civils face aux bombardements et aux attaques de drones. Près de Dobropilia, une frappe a provoqué l’explosion d’une conduite d’ammoniac, répandant des substances toxiques jusqu’à Kramatorsk.
Ces frappes traduisent une escalade dans la guerre énergétique menée par Moscou à l’approche de l’hiver, aggravant une situation humanitaire déjà critique à l’est du pays.