L’enquête financière autour de Madiambal Diagne prend une tournure internationale.
Trois responsables de la société française Ellipse Projects figurent désormais dans le dossier.
Selon Libération, il s’agit d’Olivier Gaston Picard, Alex Alizé et Arnaud Cudel.
Le journal ne précise toutefois ni leurs fonctions ni les chefs d’accusation retenus.
Cette nouvelle étape élargit le champ des investigations menées par la justice sénégalaise.

La réaction d’Ellipse Projects

Interrogée par Jeune Afrique, Victoria Jaunasse a réagi aux révélations.
La directrice de la communication d’Ellipse Projects a nié toute notification officielle.
Elle a affirmé qu’aucune procédure n’avait été portée à la connaissance de l’entreprise.
Cette déclaration contredit pourtant les informations publiées par Libération.
Selon le quotidien, la société française est bien citée dans l’enquête du Pool judiciaire financier.

Un contrat à l’origine des soupçons

L’affaire remonte à un contrat signé entre Ellipse Projects et la SCI Pharaon.
Cette société, fondée et dirigée par Madiambal Diagne, agissait pour le ministère de la Justice.
Selon la CENTIF, l’exécution du marché a généré des transactions jugées suspectes.
Ces mouvements financiers ont éveillé des soupçons de blanchiment et de détournement.
Ils ont conduit à l’ouverture d’une information judiciaire visant Madiambal Diagne et sa famille.

Arrestations et mandat international

Après le départ de Madiambal Diagne pour la France, sa famille a été arrêtée.
Son épouse et leurs deux enfants, actionnaires de la SCI Pharaon, ont été incarcérés.
Le patron du Quotidien fait face à plusieurs chefs d’accusation graves.
Il est poursuivi pour association de malfaiteurs, escroquerie et blanchiment de capitaux.
Les juges du Pool financier ont émis un mandat d’arrêt international contre lui.
Interpol a publié une notice rouge, rendant possible son arrestation à l’étranger.

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