Entre le Sénégal et le FMI, les négociations restent au point mort.
L’institution de Bretton Woods salue cependant les efforts de transparence du gouvernement.
L’État attend la décision du Conseil d’administration du FMI sur le « misreporting ».
Cette décision conditionnera l’approbation d’un futur programme de coopération avec le Sénégal.

Une divulgation préjudiciable selon Me Amadou Aly Kane

Me Kane critique la communication du Premier ministre Ousmane Sonko sur la dette cachée.
Selon lui, cette communication « désastreuse » a fragilisé l’État du Sénégal.
Il précise : « La transparence est nécessaire, mais les intérêts de l’État passent avant tout ».
Il insiste sur la frontière entre informations publiques et secrets de l’État.

Les conséquences sur le plan financier

Le FMI a bloqué un décaissement prévu de 1,8 milliard de dollars.
Les bailleurs internationaux ont suspendu leurs engagements.
Les agences de notation ont dégradé la note souveraine du Sénégal à plusieurs reprises.

Référence internationale : leçon des États-Unis

Me Kane évoque Julian Assange et Edward Snowden.
Ces révélations aux États-Unis ont été considérées comme des menaces aux intérêts fondamentaux.
« La diplomatie ne se fait pas sur la place publique », rappelle-t-il.

Le Sénégal s’auto-dénonce

Selon l’avocat, les dettes hors bilan s’élèvent à environ 1000 milliards de dollars.
Ce chiffre concerne 27 pays.
« Le Sénégal est le seul à s’auto-dénoncer publiquement », regrette-t-il.

Conclusion et appel à la prudence

Me Kane exhorte le gouvernement à communiquer avec prudence sur les données sensibles.
Il souligne que la transparence doit protéger l’État et garantir la confiance internationale.

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