Les machinistes de Boeing maintiennent leur mouvement de grève, rejetant pour la quatrième fois l’offre de la direction. Le conflit, qui dure depuis 83 jours, paralyse plusieurs usines de l’avionneur déjà en difficulté.

Quatre refus et une grève qui s’éternise

Le syndicat des machinistes (IAM-District 837) a annoncé dimanche 26 octobre que ses plus de 3 200 membres avaient rejeté la dernière proposition de la direction de Boeing. Selon le syndicat, cette offre ne répond pas aux priorités essentielles des travailleurs, marquant ainsi le quatrième refus depuis le début du mouvement en août.

« L’entreprise n’a pas réglé nos principales demandes », a déclaré le syndicat dans un communiqué, soulignant que le rejet envoie « un message clair » sur l’insatisfaction des employés.

Des revendications salariales et sociales identiques à celles de la branche commerciale

Les machinistes en grève travaillent dans les usines de la branche militaire de Boeing, notamment sur les avions de combat F-15 et F-18 de l’armée américaine. Ils demandent des augmentations de salaire, de meilleurs plans de retraite et des bonus similaires à ceux accordés aux employés de la branche commerciale après la grève de l’année dernière.

Cette grève dure depuis 13 semaines et affecte sérieusement la production de l’avionneur.

Une direction déterminée à réagir

Après le vote, la direction de Boeing a exprimé sa déception et a annoncé son intention de recruter de nouveaux ouvriers pour remplacer les grévistes. Ce conflit s’ajoute à une série de crises financières pour l’entreprise : en cinq ans, Boeing a enregistré plus de 33 milliards de dollars de pertes et réduit son effectif de plus de 20 %.

Le bras de fer se poursuit donc, alors que la société tente de maintenir sa production dans un contexte déjà très fragilisé.

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