Une arrestation qui inquiète les défenseurs des libertés

ARTICLE 19, organisation internationale de défense de la liberté d’expression, tire la sonnette d’alarme.
Elle réclame la libération immédiate et inconditionnelle de Maïmouna Ndour Faye.
La directrice générale de 7TV reste en garde à vue à Dakar depuis plusieurs jours.
L’organisation juge cette détention arbitraire et contraire aux principes démocratiques.

Une atteinte grave à la liberté de la presse

Dans un communiqué relayé par Senego, ARTICLE 19 exprime sa profonde préoccupation.
Elle dénonce des “attaques graves contre la liberté de la presse et l’indépendance rédactionnelle”.
L’organisation critique l’intervention musclée des forces de l’ordre dans les locaux de 7TV.
Elle condamne la coupure du signal et l’interruption d’une émission en direct.
Pour ARTICLE 19, ces actes constituent une forme évidente de censure.

Le contexte de l’arrestation à Ouakam

Les faits se sont déroulés dans la nuit du 28 au 29 octobre 2025.
Les forces de sécurité ont arrêté Maïmouna Ndour Faye dans les studios de sa chaîne à Ouakam.
Elle animait alors une émission en direct, avec la participation du journaliste Madiambal Diagne.
Ce dernier fait l’objet d’un mandat d’arrêt international, ce qui aurait motivé l’intervention.
Le lendemain, la police a interpellé Babacar Fall, directeur de la rédaction de la RFM.
Il a finalement retrouvé la liberté dans la soirée du même jour.

ARTICLE 19 appelle au respect des droits humains

L’organisation rappelle que “le journalisme n’est pas un crime”.
Elle invite les autorités sénégalaises à respecter leurs engagements internationaux.
Elle insiste sur la nécessité de protéger la liberté d’expression et la presse indépendante.
Enfin, ARTICLE 19 demande l’abandon immédiat des charges contre Maïmouna Ndour Faye.
Elle exhorte le gouvernement à garantir la sécurité des professionnels des médias.

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