Le chroniqueur de la TFM, Badara Gadiaga, a retrouvé la liberté.
Le doyen des juges a ordonné sa mise en liberté provisoire ce lundi.
Il a également décidé d’un placement sous surveillance électronique mobile.
Cette mesure signifie que l’intéressé reste contrôlé malgré sa libération.
La décision est intervenue malgré l’opposition ferme du parquet.
Le parquet refusait toute forme d’aménagement de détention.
Cette divergence souligne la sensibilité du dossier.
Rappel des accusations retenues
La défense avait introduit une demande de liberté après l’audition au fond.
Badara Gadiaga est détenu depuis le mois de juillet.
Il faisait face à plusieurs accusations judiciaires.
La justice le poursuivait pour diffusion de fausses nouvelles.
Elle lui reprochait aussi des propos jugés contraires aux bonnes mœurs.
S’y ajoutait l’accusation d’« offense à une personne exerçant tout ou partie des prérogatives du président ».
Ces charges avaient conduit à son incarcération prolongée.
Position constante du chroniqueur
Badara Gadiaga a toujours contesté ces accusations.
Il a déclaré qu’il n’avait pas agi avec mauvaise intention.
Il a réaffirmé n’avoir violé aucune loi.
Lors de son arrestation, il avait été entendu à la Division spéciale de cybersécurité.
Il y avait expliqué n’avoir voulu offenser personne.
Badara Gadiaga a répété la même défense devant le juge d’instruction.
Il maintient que ses propos relevaient de l’expression libre, non de l’attaque.
Un dossier encore suivi de près
La surveillance électronique montre que la procédure se poursuit.
La justice souhaite concilier contrôle judiciaire et respect des droits individuels.
Ce dossier continue d’intéresser l’opinion publique.
Il soulève des questions sur la liberté d’expression dans l’espace médiatique.
Les prochaines étapes judiciaires seront observées avec attention.

