Le Premier ministre Ousmane Sonko a surpris l’opinion.
Il a pris la parole lors d’un tera-meeting à Dakar.
Il a accusé publiquement Abdourahmane Diouf de surfacturation.
Ce dernier est ancien ministre de l’Enseignement supérieur.
Selon lui, la surfacturation concerne des marchés universitaires importants.
Un projet universitaire d’envergure nationale
L’Observateur rapporte des détails sur le marché contesté.
Le montant global dépasse 45 milliards de francs CFA.
Le projet prévoit 143 nouveaux bâtiments.
Il inclut aussi la réhabilitation de 29 autres structures.
Les infrastructures concernent plusieurs universités du pays.
L’UCAD reçoit un financement estimé à 9 milliards.
L’Université Gaston Berger bénéficie d’un budget de 7,8 milliards.
Les universités de Thiès et Bambey sont regroupées dans le lot 3.
Ce lot représente environ 18 milliards de francs CFA.
Le projet est divisé en cinq lots distincts.
Procédure de passation confirmée conforme
Selon le journal, la procédure a respecté la loi.
La passation a suivi un appel d’offres restreint.
La Direction de la maintenance des constructions a supervisé l’opération.
La Direction centrale des marchés publics a validé tout le processus.
Chaque étape a été enregistrée par les instances compétentes.
Cela inclut l’ouverture des plis, l’évaluation et l’attribution provisoire.
Un rôle limité pour Abdourahmane Diouf
Le journal précise le rôle réel de l’ancien ministre.
Il n’a pas évalué les offres des entreprises.
M. Diouf n’a pas choisi les sociétés attributaires.
Il s’est limité à une supervision générale.
Sa signature intervient seulement en fin de procédure.
Ce rôle correspond à ses attributions ministérielles.
Origine de la polémique
La polémique serait née d’une intervention de la Primature.
La Primature a convoqué les entreprises sélectionnées.
Elle voulait renégocier certaines conditions financières.
Plusieurs sociétés ont accepté de supporter des coûts supplémentaires.
Cette situation a alimenté les soupçons de surfacturation.
Des éléments qui contredisent l’accusation
Cependant, plusieurs faits contredisent l’accusation.
Le montant du projet n’a pas changé après six mois d’examen.
Aucun contrat n’a encore été signé.
Ni le ministère ni les entreprises n’ont finalisé les documents.
Le budget n’a été inscrit que récemment dans la loi de finances.
Cette inscription est intervenue sous le ministre Daouda Ngom.
Une accusation jugée politique
L’entourage d’Abdourahmane Diouf dénonce des accusations politiques.
Selon eux, les reproches manquent de fondement concret.
Prochaines étapes du projet
Le projet devrait maintenant avancer vers la signature.
Son exécution reviendra au ministre des Infrastructures, Déthié Fall.
C’est ce que précise le journal dans son édition du mardi.

