Umaro Sissoco Embaló a quitté Brazzaville ce mercredi 3 décembre.
Il a voyagé avec plusieurs proches, selon des sources concordantes.
Il a pris la direction du Maroc pour chercher un nouveau refuge.
Ce départ intervient après le putsch qui l’a renversé en Guinée-Bissau.
Il enchaîne ainsi un troisième voyage en une semaine.
Il avait déjà séjourné à Dakar, puis à Brazzaville avant ce départ.
Cette succession de déplacements montre une situation très instable.

Un départ volontaire de Dakar

Jeune Afrique rapporte plusieurs précisions sur son séjour à Dakar.
Le média affirme qu’Embaló n’a pas été chassé du Sénégal.
Il aurait lui-même choisi de quitter Dakar après seulement 48 heures.
Cette décision découlerait d’un contexte politique tendu.
Ousmane Sonko a tenu des propos qui ont fortement déplu à Embaló.
Le Premier ministre a évoqué une « combine » lors de l’Assemblée nationale.
Il a suggéré qu’Embaló aurait orchestré son propre coup d’État.
Ces déclarations ont créé un malaise très perceptible.
Elles ont poussé l’ex-chef d’État à partir rapidement.

Une réaction ferme d’Embaló

L’ancien président a répondu à ces accusations.
Il a qualifié ces affirmations de « fake news » dans des propos relayés.
Il nie toute implication dans le putsch qui l’a renversé.
Il affirme que ces rumeurs n’ont aucun fondement crédible.
Il ajoute un argument qu’il juge irréfutable.
« Si j’avais moi-même organisé tout cela, je serais toujours au pouvoir », a-t-il déclaré.
Cette réponse vise à discréditer toutes les spéculations circulant en Guinée-Bissau.

Une situation encore très incertaine

Le départ vers le Maroc montre une recherche urgente de stabilité.
Embaló tente encore de sécuriser sa protection personnelle.
La crise politique en Guinée-Bissau reste ouverte et très explosive.

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