Le défenseur des droits humains Alioune Tine a appelé le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, à accorder une grâce présidentielle au journaliste René Capain Bassène. Une démarche qu’il inscrit dans une logique de justice, de réconciliation et de consolidation de la paix en Casamance.


La question de la détention du journaliste René Capain Bassène refait surface dans le débat public. Dans une prise de position rendue publique, Alioune Tine a invité le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, à user de son pouvoir de grâce en faveur du journaliste, condamné dans le cadre du dossier lié aux événements de Boffa-Bayotte.

Le fondateur d’Afrikajom Center dit « partager totalement l’avis de SOS Casamance », organisation qui a récemment adressé une demande en ce sens au chef de l’État. Rappelant que René Capain Bassène « a toujours clamé son innocence », Alioune Tine estime qu’une libération par voie de grâce constituerait un acte fort, nécessaire « pour la justice, pour la réconciliation et pour la paix ».

Pour le militant des droits humains, l’enjeu dépasse largement les seules considérations économiques, sociales ou de développement souvent mises en avant dans les politiques publiques en Casamance. « La priorité absolue reste la paix définitive et la réconciliation », souligne-t-il, insistant sur le caractère symbolique et politique d’un tel geste dans un contexte marqué par des décennies de conflit.

Alioune Tine exhorte ainsi le Président Diomaye Faye à « ne négliger aucun acte de nature à contribuer à la paix et à la réconciliation », estimant que ces initiatives sont essentielles pour instaurer un climat de confiance durable entre les populations et l’État. Selon lui, ces démarches constituent même « la condition indispensable au succès du projet Diomaye pour la Casamance ».

Cet appel intervient alors que les attentes sont fortes autour de la nouvelle orientation politique prônée par les autorités actuelles, notamment en matière de règlement définitif du conflit casamançais. Une éventuelle grâce présidentielle accordée à René Capain Bassène pourrait ainsi être perçue comme un signal fort en faveur de l’apaisement et de la réconciliation nationale.

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