Le SAEMS s’est réuni le samedi 27 décembre 2025 à Dakar.
Le syndicat a évalué sa feuille de route annuelle.
Cette rencontre s’est tenue durant les vacances du premier trimestre.
Ainsi, les responsables ont dressé un bilan sans concession.
Une rupture avec le gouvernement
Le secrétaire général, Elhadj Malick Youm, dénonce des provocations gouvernementales.
Il critique aussi des politiques qu’il juge irréalistes.
Selon lui, l’écart se creuse entre revendications et réponses étatiques.
Dès lors, il annonce une intensification de la lutte.
Un passif social toujours bloqué
Au centre des débats, le passif social reste prioritaire.
Le syndicat réclame son apurement immédiat.
Cependant, l’État ne propose aucune solution concrète.
Cette attitude inquiète profondément les enseignants.
Le point de rupture politique
Le passage du Premier ministre à l’Assemblée a marqué un tournant.
Selon Youm, le gouvernement refuse toute prise en charge.
Il affirme que l’exécutif impose un bras de fer.
Face à cela, le SAEMS se dit prêt à répondre.
Une détermination assumée
Le syndicat rejette toute résignation.
Il refuse que les enseignants paient les échecs politiques.
Ainsi, il assume pleinement la confrontation annoncée.
Les abris provisoires en accusation
Youm critique vivement la gestion du ministère de l’Éducation.
Il rappelle le rôle central des enseignants dans l’histoire nationale.
Pourtant, il dénonce une déconnexion avec la réalité scolaire.
Des fondamentaux ignorés
Le syndicat fustige le discours sur l’intelligence artificielle.
Il souligne l’absence de conditions de base dans les écoles.
Près de 7 000 abris provisoires subsistent encore.
Par ailleurs, de nombreux enseignants manquent de formation.
Un recentrage exigé
Le SAEMS juge ces priorités technologiques irréalistes.
Il exige un recentrage sur les besoins actuels.
Selon lui, l’école doit redevenir centrale.
Vers une montée en puissance
Après les actions d’octobre et novembre, la lutte s’intensifie.
Le conclave annonce des décisions fortes.
Le syndicat veut contraindre l’État à agir.
Un avertissement clair
« Sans école, il n’y aura pas de développement », rappelle Youm.
Il prévient d’un durcissement imminent du mouvement.
Désormais, le gouvernement détient la responsabilité de l’année scolaire.

