Une psychose grandissante dans le pays

Au Gabon, la peur gagne progressivement les populations.
En effet, plusieurs disparitions et assassinats récents inquiètent les habitants.
Ainsi, des corps sans vie sont retrouvés dans des circonstances troublantes.

Le meurtre de Cameron Loko choque la nation

L’assassinat de Pascal Cameron Loko bouleverse le pays.
Âgé de 13 ans, le collégien disparaît pendant plusieurs jours.
Puis, les recherches aboutissent à une découverte macabre.
Son corps est retrouvé dans une fosse septique de son immeuble.

Des aveux glaçants lors de l’enquête

La police interpelle quatre suspects dans cette affaire.
Ensuite, l’un d’eux avoue le meurtre.
Il affirme avoir agi sur ordre d’un commanditaire présumé.
Ainsi, le mobile fétichiste renforce l’émotion nationale.

Une marche pacifique à Libreville

Face à ces crimes, des citoyens organisent une marche pacifique.
La manifestation a lieu samedi 27 décembre à Libreville.
Les manifestants brandissent des pancartes explicites.
On peut lire : « Justice pour Cameron ».
D’autres slogans dénoncent les crimes rituels contre les enfants.

La colère et la douleur des proches

Parmi les manifestants, figure l’arrière-grand-mère de Cameron.
Madame Koumba exprime une profonde détresse.
Elle réclame des responsabilités au président de la République.
Ainsi, elle dénonce l’absence de réponses concrètes.

Une indignation largement partagée

D’autres manifestants crient leur colère publiquement.
Ils dénoncent le silence du procureur général.
Par conséquent, ils exigent des explications immédiates.

Une marche interrompue par la police

Cependant, la police stoppe rapidement la manifestation.
Elle l’interrompt 500 mètres après le départ.
Les autorités évoquent une absence d’autorisation officielle.

Une alerte sur la recrudescence des crimes rituels

Elvis Ebang Ondo tire la sonnette d’alarme.
Il préside l’Association de lutte contre les crimes rituels.
Selon lui, les cas se multiplient dangereusement.
Il recense plus de cinq corps en moins de deux semaines.

Un contexte politique préoccupant

Ces crimes surviennent avant d’importantes nominations administratives.
Un nouveau gouvernement est attendu depuis novembre.
Ainsi, la population redoute une répétition des dérives passées.

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