Ndiack Lakh, candidat recalé lors du contrôle des parrainages pour la présidentielle, souligne le nombre excessif de partis politiques au Sénégal, dépassant les 300 pour une population de près de 18 millions d’habitants. Il estime que la rationalisation de ce nombre est nécessaire, en accord avec le président Bassirou Diomaye Faye, surtout après une élection présidentielle où seuls 19 candidats sur près de 100 ont été validés, et où 17 n’ont pas dépassé les 5%.
Selon lui, l’application stricte de la loi sur les partis politiques réduirait considérablement ce nombre, car beaucoup ne respectent pas les exigences légales. Il propose ainsi la fusion des partis en grandes coalitions, en commençant par dissoudre les partis « dormants » qui n’ont pas participé à des élections sur une période donnée.
Cette rationalisation favoriserait la formation de grandes coalitions, mais nécessiterait également une législation régissant le financement direct des partis politiques, ainsi que la création d’un organe indépendant de régulation. L’expérience montre que sans un financement public direct, il est difficile de contrôler efficacement les fonds des partis politiques. Ndiack Lakh propose également la révision de certaines dispositions de la loi, notamment en ce qui concerne le financement des partis par les Sénégalais de l’étranger.