La campagne Afric avril AVC vise à sensibiliser la population sur les risques et les signes de l’accident vasculaire cérébral (AVC), une maladie qui a un impact significatif sur la santé publique. Selon le Dr Mbagnick Bakhoum, président de l’Association sénégalaise de soutien aux familles de malades victimes d’AVC, l’AVC représente environ 25 à 30% des activités de neurologie à l’Hôpital Fann, faisant de cette pathologie la première cause de consultations neurologiques.
L’objectif de la journée portes ouvertes à l’Hôpital Fann est d’informer et de sensibiliser le public sur l’AVC, ainsi que de proposer des séances de dépistage de facteurs de risque tels que l’hypertension artérielle, le diabète et l’arythmie cardiaque. Le dépistage est crucial car il permet une prévention efficace, en particulier chez les personnes âgées de 45 à 55 ans.
Le pronostic vital et fonctionnel d’une personne victime d’AVC dépend largement de la qualité des soins prodigués dès le début de l’attaque. Une prise en charge spécialisée dans une unité neurovasculaire, avec des ressources humaines formées, peut considérablement améliorer les chances de récupération. Le timing est également crucial, car une intervention précoce, idéalement dans les 4 heures et 30 minutes suivant l’apparition des symptômes, peut significativement réduire les séquelles et sauver des vies.
Il est essentiel de reconnaître les signes précurseurs de l’AVC, tels que la perte de parole, le déficit moteur unilatéral, les vertiges intenses, les maux de tête inhabituels et les troubles visuels soudains. En cas de suspicion d’AVC, il est recommandé d’appeler immédiatement les services d’urgence pour une prise en charge rapide et adéquate dans des structures spécialisées.
En résumé, la sensibilisation, le dépistage précoce et la prise en charge spécialisée sont des éléments clés dans la lutte contre l’AVC, une maladie grave qui nécessite une attention particulière de la part de la communauté médicale et du grand public.