Depuis le 12 février dernier, l’organisation islamique JAMRA au Sénégal a lancé une alerte vive lors d’une conférence de presse. Cette alerte visait à demander l’expulsion de Malin Anna Bjõrk, chef de mission d’observation électorale de l’Union Européenne, accusée d’être lesbienne. Bjõrk avait annoncé sa participation à l’arbitrage de l’élection présidentielle sénégalaise, ce qui a été fermement contesté par JAMRA, arguant que sa présence était contraire aux valeurs morales nationales.
Il est crucial de noter le contexte : Malin Anna Bjõrk n’était pas seulement une observatrice électorale, mais elle occupait également le poste de vice-présidente de l’intergroupe LGBTI au Parlement Européen, ce qui indique une forte affiliation à la cause LGBT. De plus, son rôle de subalterne du Président du Conseil Européen, Charles Michel, suscite des interrogations sur ses motivations réelles lors de sa participation à l’élection sénégalaise. Ce n’est pas la première fois que Malin Anna Bjõrk est au cœur de controverses liées à la question LGBT. En effet, elle a été membre du jury du concours « Mister Gay » à Anvers, en Belgique, et a remporté le trophée de la « Personnalité Médiatique de l’Année », décerné par la communauté LGBT de Flandre. Ces engagements soulèvent des préoccupations légitimes quant à son impartialité et à sa capacité à observer l’élection sénégalaise de manière objective.
Face à cette situation, l’ONG islamique JAMRA a décidé de prendre des mesures fermes. Une conférence de presse est prévue pour ce vendredi 26 avril 2024 à 10 heures, au siège de l’organisation à la Cité Djily Mbaye, Villa N30, en face du cimetière musulman de Yoff. Cette initiative vise à informer le public sénégalais sur les enjeux moraux et traditionnels liés à la présence de figures affiliées à l’agenda LGBT dans le processus électoral du pays. Pour JAMRA, il est impératif de protéger les valeurs traditionnelles et morales de la société sénégalaise contre toute tentative d’influence extérieure. L’agenda LGBT ne passera pas au Sénégal, incha Allah, affirme l’organisation, qui reste déterminée à défendre l’intégrité de son pays et de sa culture.