Alors que l’Afrique enregistre une croissance économique louable malgré les vents contraires de l’économie mondiale, la Banque africaine de développement (BAD) sonne l’alerte sur la persistance de la pauvreté endémique dans la région. Qui sont les acteurs clés de cette dynamique économique ? Quels sont les défis majeurs à surmonter pour transformer la croissance en réduction de la pauvreté ?
L’Afrique, continent de contrastes, témoigne d’une dynamique économique en mouvement perpétuel. La croissance économique, bien que respectable à près de 4% en 2024, est considérée par la Banque africaine de développement (BAD) comme étant encore insuffisante pour faire reculer efficacement la pauvreté qui sévit dans de nombreuses régions.
C’est la Banque africaine de développement (BAD) qui lance ce cri d’alerte. Son président, Akinwumi Adesina, pointe du doigt les défis considérables auxquels est confronté le continent, malgré des perspectives économiques relativement positives. Ces défis incluent notamment l’inflation, les conflits internationaux, comme la guerre en Ukraine, ainsi que les difficultés d’accès aux financements internationaux.
Les perspectives économiques de l’Afrique restent encourageantes, avec une croissance projetée à 3,7% en 2024 et à 4,3% en 2025. Cette croissance est soutenue par la performance de dix des vingt économies les plus dynamiques au monde, toutes situées en Afrique, selon la BAD.
Malgré cette croissance, le défi de la pauvreté reste préoccupant. Plus de 460 millions de personnes en Afrique subsaharienne vivent dans une extrême pauvreté, selon la Banque mondiale. De plus, le PIB par habitant reste en deçà de la moyenne mondiale, ce qui souligne la nécessité d’une croissance économique plus inclusive pour améliorer les conditions de vie des populations.
Pour surmonter ces défis, la BAD insiste sur la nécessité de créer des emplois de qualité, notamment pour la jeunesse africaine, qui arrive en masse sur le marché du travail chaque année. Elle souligne également l’importance de l’industrialisation et de la réduction des fuites de capitaux pour soutenir le développement économique durable du continent.
En conclusion, bien que l’Afrique enregistre une croissance économique encourageante, cette croissance doit être soutenue par des politiques et des initiatives qui favorisent la réduction de la pauvreté et l’amélioration des conditions de vie pour tous ses habitants.