Bien sûr ! Voici une autre version du texte :
En Centrafrique, les fortes précipitations des derniers mois continuent de provoquer des crues de la rivière Oubangui, affectant gravement une dizaine de quartiers à Bangui. Entre avril et juillet de cette année, environ une centaine de maisons se sont effondrées, entraînant la perte tragique d’une dizaine de vies, principalement des femmes, ainsi que la mise à la rue de plusieurs centaines d’autres personnes, dont des enfants et des personnes âgées. Face à cette situation, certains habitants se mobilisent pour prévenir de futures inondations.
Evariste Passi et sa famille, réunis à proximité d’un ravin rempli d’eau et de débris, sont dévastés. Evariste, impuissant face à la perte totale de sa maison lors de l’effondrement, exprime sa détresse : « Tout ce que j’avais mis des années à construire a été emporté en quelques minutes de pluie. Nous sommes désormais sans aide, exposés à diverses maladies et souffrances ».
Sandra, une autre victime rencontrée, attribue ces catastrophes à l’incivisme de certains résidents, aux changements climatiques et au manque d’urbanisation dans ce quartier marécageux. « La plupart des habitants construisent anarchiquement des maisons en argile sur les canalisations et n’importe où, sans supervision. Les ruelles sont encombrées de déchets. Malgré les malheurs répétés, aucune solution n’a été trouvée », déplore-t-elle.
Pour minimiser les dégâts, plusieurs groupes de volontaires se sont formés dans ces quartiers. Félicien est l’un d’eux : « Après ces inondations répétées, nous avons décidé de sensibiliser la population à l’importance de la prévention. Pour éviter de nouvelles inondations, chacun doit gérer son environnement de manière responsable. Le gouvernement doit aussi envisager une urbanisation d’urgence », insiste-t-il.
À l’approche de nouvelles pluies torrentielles annoncées dans les prochains jours, les autorités s’activent pour mettre en place une politique d’urbanisation rigoureuse dans ces quartiers.