Abdou Mbow a exprimé sa colère après la radiation de Barthélémy Dias de l’Assemblée nationale. Cette décision a été prise ce vendredi 6 décembre 2024, sur demande du ministre de la Justice. Le député de « Takku Wallu » considère cette mesure comme une « forfaiture » et promet une riposte juridique.
Des violations des lois dénoncées
Selon Abdou Mbow, l’Assemblée nationale a déjà montré un mépris flagrant pour les lois en vigueur. Il rappelle deux incidents, qualifiés de « forfaitures », lors des plénières. La première concerne l’installation du Bureau, où la majorité aurait accaparé tous les postes de vice-présidents. « La loi nous accorde le poste de 8ᵉ vice-président, mais cela a été ignoré », a-t-il affirmé.
Accusations contre le pouvoir en place
Mbow accuse le parti Pastef d’agir comme un « parti État » cherchant à instaurer une dictature. Il critique leur volonté de contrôler tous les postes de vice-présidents et de museler l’opposition. « Nos avocats travaillent déjà pour contester ces abus », a-t-il ajouté.
Une radiation jugée illégale
Abdou Mbow a également dénoncé la rapidité et l’arrogance dans la mise en œuvre de la radiation. Il estime que la commission chargée de cette procédure a été constituée de manière illégale. « Cette décision montre clairement une tentative d’installer un parti unique à l’Assemblée nationale », a-t-il conclu.
Un appel à défendre la légalité
Malgré sa colère, Mbow reste optimiste sur l’issue de cette affaire. « Nous utiliserons la force des arguments, et la loi triomphera », a-t-il assuré.