Une critique frontale de la MINUSMA

Le ministre malien Abdoulaye Diop a critiqué la MINUSMA à Berlin.
Il a déploré un échec des objectifs initiaux de la mission onusienne au Mali.
Selon lui, la mission n’a ni stabilisé le pays ni soutenu les priorités maliennes.
Il a rappelé que le Mali avait exigé la fin de la mission en 2023.

Un mandat jugé déviant

Diop a dénoncé une dérive du mandat de la MINUSMA.
Il accuse la mission d’avoir délaissé la sécurité au profit de la politique.
La MINUSMA a concentré ses actions sur les droits humains et la gouvernance.
Il estime que cette orientation a limité son efficacité sur le terrain.

Un sentiment d’abandon sur le terrain

Le ministre pointe l’inaction des soldats face aux groupes armés.
Les populations ont perdu confiance en la mission de l’ONU.
Les cas d’abstention des forces onusiennes ont nourri la colère populaire.

Un appel à changer la doctrine

Diop appelle à refonder la doctrine du maintien de la paix.
Il veut une mission concertée avec les autorités locales.
Le respect de la souveraineté nationale doit devenir la norme.
Il rejette toute forme d’ingérence ou de substitution à l’État.

Des droits de l’homme politisés

Le ministre dénonce l’instrumentalisation des droits humains.
Il accuse l’ONU d’utiliser ce thème pour faire pression sur les gouvernements.
Cette approche aurait, selon lui, compromis la confiance entre partenaires.

Un déséquilibre budgétaire pointé du doigt

La MINUSMA disposait de 1,3 milliard de dollars par an.
Pendant ce temps, l’État malien recevait très peu de soutien direct.
Diop demande un financement orienté vers les institutions nationales.

La fin d’un modèle paternaliste

Il critique la pratique du « porte-plume » dans les résolutions onusiennes.
Pour lui, ces mécanismes renforcent la dépendance politique.
Il prône des missions temporaires, qui soutiennent sans remplacer.
Les États doivent reprendre le contrôle de leur sécurité.

Une nouvelle vision du partenariat

Diop appelle à placer les pays africains au centre du dispositif.
Il exige un partenariat fondé sur le respect et la souveraineté.
Le maintien de la paix doit répondre aux besoins réels des États.
Il conclut en appelant à une réforme profonde du système onusien.

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