Mardi 13 mai 2025, lors d’un nouveau témoignage-choc dans le procès de Sean « Diddy » Combs à New York, la chanteuse Cassie Ventura a décrit en détail l’enfer qu’elle dit avoir vécu aux côtés du célèbre producteur. Drogues, abus sexuels, violences physiques et contrôle mental : un récit glaçant d’une relation toxique déguisée en partenariat artistique.

Un témoignage bouleversant devant la justice

Mardi, Cassie Ventura, chanteuse et ancienne compagne de Sean Combs, alias P. Diddy, a bouleversé la salle d’audience de New York par son témoignage. Diddy, a pris la parole. À 22 ans, raconte-t-elle, elle découvre un monde obscur : celui des « freak offs », des orgies organisées sous l’emprise de drogues comme l’ecstasy, la kétamine, le GHB ou encore la marijuana.

Selon elle, Diddy organisait ces soirées qui duraient plusieurs jours sans interruption, pendant lesquelles il forçait les participants à avoir des relations sexuelles avec des inconnus, parfois contre leur volonté ou malgré leur condition physique. Cassie affirme qu’il l’a contrainte à y participer, même lorsqu’elle avait ses règles ou qu’elle exprimait clairement son refus.

Violence physique et terreur psychologique

Au-delà de l’environnement sexuel coercitif, Cassie dénonce une violence physique régulière et brutale de la part de Diddy :

« Il me frappait à la tête, me traînait au sol, même quand j’étais déjà à terre. »

Elle évoque également un climat de peur généralisée autour de l’artiste, qu’elle décrit comme possédant des informations compromettantes sur son entourage, ce qui réduisait au silence même ses plus proches collaborateurs.

Manipulation mentale et contrôle du corps

Outre les violences, le producteur exerçait un contrôle constant sur l’apparence physique de la chanteuse :

« Il m’a poussée à faire une augmentation mammaire et m’interdisait certaines coiffures, disant qu’elles me faisaient paraître ‘trop mexicaine’. »

Cassie évoque un besoin de tampons émotionnels — notamment les drogues — pour supporter les actes sexuels imposés, décrivant une anéantissement progressif de son libre arbitre.

Un procès aux répercussions majeures

Ce témoignage intervient dans le cadre d’un procès très médiatisé, qui pourrait bien marquer un tournant dans la manière dont l’industrie du divertissement traite les affaires d’abus de pouvoir et de violences sexuelles. P. Diddy, qui continue de nier toutes les accusations, fait face à une accumulation de plaintes dans ce que certains médias américains décrivent déjà comme le « Weinstein moment » du hip-hop.

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