Plusieurs médias étrangers sont visés en Afrique de l’Ouest ces dernières années. Des gouvernements ont suspendu ou menacé BBC, RFI, ou France 24. Ces décisions concernent le Mali, le Niger, le Tchad ou le Burkina Faso.

Le rejet grandit surtout envers les médias français. Ce contexte alimente les critiques contre « Jeune Afrique ». Le journal subit une contestation de plus en plus vive.

Un malaise persistant autour de « Jeune Afrique »

« Jeune Afrique » concentre des reproches spécifiques. On accuse le journal de manipulation médiatique. Des voix l’accusent aussi de servir les intérêts français. Certains dénoncent un rôle d’instrument politique colonial.

Ce malaise dépasse l’actualité immédiate. Il découle d’une histoire marquée par des controverses. Beaucoup gardent en mémoire son rôle durant la crise ivoirienne.

Un média au cœur de multiples accusations

Des dirigeants accusent « JA » de faire du chantage publicitaire. Le président Traoré l’a publiquement affirmé. D’autres pensent que « JA » attaque pour forcer des contrats.

Au Burkina, les autorités ont suspendu le journal en 2024. Au Mali, le correspondant a été expulsé en 2022. Ces faits renforcent les soupçons contre le journal.

Une perception d’ingérence persistante

Des journalistes et activistes voient dans « JA » un outil de domination. Ils critiquent sa posture sur les conflits africains. Certains médias proches de mouvements panafricains exigent son interdiction.

Ils accusent « JA » de nuire à la stabilité des États africains. Le journal est vu comme un relais d’agendas étrangers. Cette perception aggrave son isolement dans la région.

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