Dans le domaine des transports aériens, l’AIBD, l’aéroport international Blaise Diagne, fait face à des difficultés au plan financier. « Il n’y a pas de baisse du trafic telle que les gens le disent. Non, l’aéroport international Blaise Diagne, si on annonce une baisse du trafic du fait du mois de Ramadan, ça c’est dans les voyages inconnus, mais l’aéroport international Blaise Diagne a quand même eu des performances. Aujourd’hui, nous sommes à 3 000 voyageurs au niveau de l’aéroport international Blaise Diagne. »
La tutelle a révélé que AIBD ne gère pas l’aéroport international Blaise Diagne. « Lorsque vous avez un aéroport international qui s’appelle Blaise Diagne et que vous avez une structure qui s’appelle AIBD, qui gère tous les aéroports du Sénégal sauf l’aéroport qui porte son, c’est paradoxal ». « C’est de prendre l’aéroport comme étant la locomotive du hub.» Car dit-il, c’est la compagnie Air Sénégal qui devait en assurer la fonction là. Pour corriger cette erreur, « nous nous sommes réorientés suite aux instructions du chef de l’État à la demande du Premier ministre d’avoir à proposer un plan qui est soumis à son appréciation, qui prend globalement et l’aéroport international et la compagnie nationale », a-t-il indiqué.
« Pour l’aéroport international, il y a eu la fusion avec ADS. Une fusion qui appelle quelques constats malheureux, pour ne pas dire quelques suspicions. L’aéroport, l’AIBD, était à moins de 300 agents, avant la fusion. Et après la fusion, les gens sont allés prendre ADS, qu’ils ont créé ou qu’ils ont utilisé comme un véhicule de recrutement de clientèle politique.
Et quand ils ont compris, tout de suite, ils se sont organisés pour en faire la fusion avec l’AIBD. » Pour lui, « AIBD est une société de gestion de patrimoine, il n’est pas question qu’on continue comme le TER à fonctionner à perte ».
