Alger ferme son espace aérien
Dans la foulée, le Mali a annoncé, lundi dans la soirée, la fermeture de son propre espace aérien « à tous les aéronefs civils et militaires en partance ou à destination de l’Algérie ». Les trois pays de l’AES avaient annoncé hier, dimanche 6 avril, le rappel de leurs propres ambassadeurs en poste en Algérie. Dimanche, Bamako avait notamment accusé Alger de « parrainer le terrorisme international », jugé « absurde » l’argument de la violation de son espace aérien et dénoncé « un acte d’agression inédit dans l’histoire des relations entre le Mali et l’Algérie ». Un mois avant d’être promu général et deux mois avant d’être nommé Premier ministre, Aboulaye Maïga s’en prenait déjà à l’Algérie, qu’il accusait « d’offrir le gîte et le couvert » à « des terroristes en débandade ».
Le partenariat des deux pays avec la Russie, alliée de l’Algérie comme du Mali, et qui ne verrait pas d’un bon œil une confrontation directe, est également cité comme pouvant limiter les velléités belliqueuses.
