Alioune Tine, fondateur du Think Tank Afrikajom Center, a exprimé ses préoccupations concernant l’influence significative du Président de la République au sein du Conseil Supérieur de la Magistrature (CSM). Dans un post sur son compte X, Tine a souligné l’ampleur de cette influence en affirmant que le Président « ne régule pas, il décide ».
Impact de la Parole Présidentielle
Selon Alioune Tine, la parole présidentielle a un impact performatif considérable. Il a invité le Président Bassirou Diomaye Faye à préserver l’efficacité et le caractère « sacré » de cette parole. Tine estime que négliger cet aspect pourrait avoir des répercussions désastreuses, notamment en termes d’image et de symbole politique de rupture systémique, surtout après que le Président a affirmé qu’il ne serait pas à la tête du CSM.
Division sur la Présence Présidentielle au CSM
Lors de la restitution des travaux du dialogue national, il a été rapporté que les participants étaient divisés sur la question de la présence du Président de la République au sein du CSM. Cette division reflète les différentes perspectives sur le rôle et l’influence du Président dans le système judiciaire du Sénégal.
Réflexion sur les Propos d’Alioune Tine
Les propos d’Alioune Tine mettent en lumière les tensions et les débats entourant la réforme du CSM et l’indépendance judiciaire au Sénégal. Son appel à préserver la parole présidentielle et à considérer son impact montre la nécessité d’un équilibre entre l’autorité exécutive et l’indépendance judiciaire pour maintenir la crédibilité et l’efficacité des institutions.