Aminata Touré a accordé un entretien exclusif au journal L’Observateur.
Elle y a répondu aux critiques sur son attitude jugée radicale envers Macky Sall.
Ancienne Première ministre, elle a rappelé son engagement au service de la République.
Elle a affirmé avoir agi par principe, et non par animosité personnelle.
« Pourquoi confond-on engagement sincère et règlements de comptes ? », a-t-elle demandé.
Selon elle, son départ du régime s’explique par le refus du 3e mandat.
« J’ai quitté le pouvoir sur un désaccord de fond », a-t-elle précisé avec fermeté.

Une rupture motivée par des convictions profondes

Aminata Touré a souligné son désaccord sur plusieurs points de gouvernance.
Elle a évoqué des scandales financiers et des abus de pouvoir répétés.
« J’ai toujours dénoncé ces pratiques indignes d’un État de droit », a-t-elle insisté.
Elle a rappelé sa formation politique, marquée par des valeurs progressistes.
« En politique, on assume ses choix et on agit en conséquence », a-t-elle dit.
Son engagement repose, selon elle, sur des bases éthiques et idéologiques claires.
Elle a toujours refusé de cautionner des dérives antidémocratiques.

Une critique ferme de la fin de règne de Macky Sall

Elle a dénoncé la gestion du pays durant les dernières années du régime.
« Ce n’était pas une affaire personnelle, mais une question de gouvernance », a-t-elle soutenu.
Elle a fustigé la répression violente observée durant cette période.
Selon elle, les droits fondamentaux ont été bafoués sans scrupules.
Elle a accusé le pouvoir d’avoir tenté de s’accrocher par tous les moyens.
Le projet de troisième mandat a, selon elle, mis la démocratie en danger.

Une mémoire vive des martyrs de la démocratie

Aminata Touré a évoqué les victimes des manifestations réprimées avec violence.
« Des jeunes ont payé de leur vie pour défendre la République », a-t-elle rappelé.
Elle a estimé que leur sacrifice ne doit jamais être oublié.
« Ces martyrs attendent encore justice et reconnaissance », a-t-elle déclaré, visiblement émue.
Pour elle, ce combat pour la vérité doit continuer avec constance et dignité.

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