Amnesty International a dénoncé la décision des États-Unis de transférer des mines antipersonnel à l’Ukraine, soulignant que cela pourrait entraîner des pertes civiles. Benjamin Linden, directeur américain d’Amnesty International pour le plaidoyer en Europe et en Asie centrale, a qualifié cette décision d’imprudente.
« Il s’agit d’une décision imprudente et d’un recul profondément décevant pour le président américain Joe Biden, qui a déjà reconnu que ces mines augmentent le risque pour les civils », a déclaré Benjamin Linden dans un communiqué publié mercredi sur le site web de l’organisation.
Selon Amnesty International, ces armes continuent de causer des mutilations et des décès parmi les civils même après la fin des conflits. C’est pourquoi elles « ne devraient figurer dans l’arsenal d’aucun pays », a insisté Linden.