L’Arabie saoudite continue de figurer parmi les pays ayant le plus recours à la peine de mort, avec un bilan impressionnant de 338 exécutions enregistrées en 2024. Parmi ces dernières, six ressortissants iraniens ont été exécutés pour des accusations liées au trafic de drogue, un rappel saisissant de la rigueur du système judiciaire saoudien face à ce type de délit.

Une politique stricte contre le trafic de drogue

Le royaume saoudien applique une politique de tolérance zéro envers les crimes liés aux stupéfiants. Les autorités considèrent que le trafic de drogue constitue une menace majeure pour la société, justifiant des sanctions exemplaires. Selon des sources officielles, les six hommes étaient accusés de contrebande et de distribution de drogues à grande échelle. Leur exécution a été confirmée par le ministère de l’Intérieur saoudien.

Une année marquée par une hausse des exécutions

Avec 338 exécutions en 2024, le nombre de peines capitales enregistrées en Arabie saoudite atteint des niveaux alarmants. Ce chiffre représente une augmentation significative par rapport à l’année précédente. Les exécutions concernent principalement des affaires de meurtre, de terrorisme et de trafic de drogue.

Les organisations internationales de défense des droits humains, telles qu’Amnesty International, ont vivement condamné cette tendance. Elles dénoncent notamment l’absence de procédures judiciaires équitables et l’utilisation disproportionnée de la peine de mort pour des crimes non violents.

Les tensions diplomatiques avec l’Iran

L’exécution des six Iraniens risque d’exacerber les relations tendues entre Riyad et Téhéran. Ces deux puissances régionales, souvent en opposition sur des questions géopolitiques, ont des points de vue divergents sur la gestion des droits humains. L’Iran a déjà exprimé son indignation face à ces exécutions, les qualifiant d’injustes et d’inhumaines.

Une demande croissante de réformes

Face à la pression internationale, l’Arabie saoudite se retrouve sous le feu des critiques. De nombreux pays et ONG appellent à une réduction de l’application de la peine de mort, en particulier pour les infractions liées aux drogues. Cependant, les autorités saoudiennes défendent leur approche comme essentielle pour maintenir l’ordre public et la sécurité nationale.

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