Le 1er octobre, six migrants ont été tués par des militaires mexicains à la frontière avec le Guatemala, et douze autres ont été blessés. Les victimes étaient originaires d’Asie, d’Afrique et du Moyen-Orient. Les autorités ont suspendu deux soldats responsables des tirs, et la présidente Claudia Sheinbaum a qualifié l’incident de « lamentable », demandant une enquête et des sanctions.

Contexte de la tragédie

Les migrants voyageaient clandestinement dans un camion de transport de bétail en compagnie d’une trentaine d’autres personnes. Selon l’armée, une patrouille a poursuivi plusieurs véhicules roulant à grande vitesse dans la région du Chiapas. Après avoir entendu des détonations, les militaires ont ouvert le feu. Les passeurs ont fui, laissant derrière eux les migrants blessés ou morts. Les victimes provenaient de divers pays comme le Népal, l’Inde et le Pakistan.

 Une région marquée par le trafic

Le Chiapas est un point de passage clé pour les migrants cherchant à atteindre les États-Unis. Des passeurs, surnommés « coyotes », exploitent cette route en utilisant des véhicules de marchandises pour transporter des personnes. L’armée a déployé des forces pour sécuriser la région à cause des nombreux trafics, y compris la drogue et la traite de migrants.

Rôle de l’armée dans la sécurité nationale

L’armée mexicaine joue un rôle central dans la stratégie sécuritaire du pays, notamment via la Garde nationale, récemment placée sous contrôle militaire. Claudia Sheinbaum soutient cette politique et entend renforcer les missions de sécurité civile confiées aux militaires. Toutefois, cette autonomie soulève des questions, car les informations sur les opérations militaires sont souvent minimales, comme l’illustre le délai dans la divulgation des détails de cet incident tragique.

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