Le député Abdoul Ahad Ndiaye a officiellement saisi le président de l’Assemblée nationale.
Cette démarche date du lundi 7 juillet 2025.
Le député a transmis des questions écrites à plusieurs membres du gouvernement.
Il a interpellé les ministres de la Justice, des Finances, du Budget et de la Fonction publique.
Cette initiative vise à obtenir des réponses précises sur une affaire de falsification de diplôme.

Une affaire liée à l’ancien régisseur du CICES

Le nom de Badara Gadiaga est au cœur de cette affaire.
Il a été régisseur général du CICES et chroniqueur à la TFM.
Selon le député, un rapport de la Cour des comptes le met directement en cause.
Ce document l’accuse d’avoir perçu des salaires avec un faux diplôme de BFEM.
Le directeur général du CICES aurait déposé plainte contre lui.
Il l’accuse de faux, usage de faux et escroquerie.

Des questions adressées au gouvernement

Le député exige des réponses sur plusieurs points.
Il veut savoir si l’État peut engager des poursuites judiciaires contre M. Gadiaga.
Il interroge aussi sur les moyens de récupérer l’argent indûment perçu.
Il demande quelles mesures l’État prévoit pour éviter ce type de fraude.

Un appel à la rigueur et à l’exemplarité

Abdoul Ahad Ndiaye appelle à une réaction ferme de l’État.
Il avertit : « Laisser ces fraudes impunies, c’est encourager la médiocrité ».
Il ajoute : « Le faux ne doit jamais triompher du vrai ».
Pour lui, cette affaire menace la crédibilité de la fonction publique.

Des solutions concrètes proposées

Le député propose plusieurs pistes pour renforcer la transparence.
Il demande une vérification systématique des diplômes dans la fonction publique.
Il suggère de créer une base nationale pour authentifier les titres académiques.
Il appelle également au renforcement de l’éthique dans les services publics.
Pour lui, seule une réforme sérieuse peut restaurer la confiance des citoyens.

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