Le Lieutenant-colonel Emmanuel Zoungrana, ancien chef de l’unité « Mamba Vert », est désormais libre de ses mouvements après avoir été détenu en résidence surveillée. Selon les minutes du greffe de la chambre de contrôle de l’instruction du tribunal militaire de Ouagadougou, il n’est plus sous ce régime de surveillance.

Cependant, bien qu’il soit libre, il doit se présenter régulièrement au cabinet du juge d’instruction les lundis, mercredis et vendredis pour signaler sa présence. De plus, il lui est interdit de reprendre contact avec les membres de l’unité « Mamba vert » qu’il dirigeait autrefois.

L’unité « Mamba vert » est associée à des activités troublantes, notamment des plans présumés de déstabilisation des institutions de l’État, révélés par des enquêtes du parquet militaire fin 2022. Ces projets comprenaient des attaques envisagées contre des institutions clés telles que la Radio-télévision du Burkina (RTB), la maison d’arrêt et de correction des armées, ainsi que la résidence du chef de l’État.

Emmanuel Zoungrana est souvent qualifié de « l’enfant terrible » de l’armée burkinabé. Il a été arrêté à plusieurs reprises pour diverses accusations, notamment de tentative de déstabilisation des institutions de l’État, de détournement de biens publics, de faux et usage de faux, d’enrichissement illicite et de blanchiment de capitaux.

Après le putsch de septembre 2022, il a bénéficié d’une remise en liberté provisoire en décembre de la même année, mais a été de nouveau arrêté deux semaines plus tard. En décembre 2023, il a de nouveau été libéré provisoirement et placé sous contrôle judiciaire dans une résidence.

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