Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Dr Abdourahmane Diouf, a pris position sur l’exclusion controversée de 64 candidats au baccalauréat au nouveau lycée de Kaolack. Lors de son intervention sur l’émission « Débat de fond » de la chaîne 2stv, il a affirmé son soutien à la décision du président du jury tout en ouvrant la porte à une possible seconde chance pour les élèves exclus pour possession de téléphones portables.
Le ministre a rappelé que les directives interdisant les téléphones portables dans les centres d’examens avaient été clairement communiquées en amont. « Un mois avant le début des examens, nous avons sensibilisé les candidats sur l’interdiction d’utiliser des téléphones portables dans les centres d’examens. J’ai moi-même fait la communication pour prévenir les élèves et leurs parents, afin qu’ils laissent leurs téléphones à la maison », a précisé Dr Diouf.
Soulignant que la loi avait été strictement appliquée par le président du jury, Dr Diouf a déclaré : « Du point de vue de l’application de la loi, le président du jury a appliqué la réglementation en vigueur. En tant que ministre de tutelle, je ne peux rien lui reprocher. » Cette ligne de conduite rigoureuse a également été observée dans d’autres centres, notamment à Amadou Ampathé Ba, où 42 candidats ont été exclus pour des raisons similaires.
Malgré la fermeté affichée, Dr Diouf n’a pas fermé la porte à une éventuelle réévaluation de la situation. « Certains candidats le font exprès, malgré les mises en garde. Je tiens à dire de façon solennelle que le ministère approuve la décision du président du jury parce qu’il a appliqué la loi, c’est le droit », a-t-il souligné, avant d’évoquer la possibilité d’accorder une seconde chance aux élèves concernés. « On va vers cela, mais ce n’est pas moi qui décide, il y a des lois », a-t-il conclu.
Cette intervention du ministre laisse entrevoir un potentiel réexamen de la situation pour les 64 candidats, suscitant espoir et débat au sein des familles et des institutions éducatives.
