Trois chefs d’accusation
Le chroniqueur Badara Gadiaga a été placé sous mandat de dépôt lundi. Le doyen des juges le poursuit pour :
- Diffusion de fausses nouvelles
- Offense au chef de l’État
- Collecte présumée de fonds pour troubler l’ordre public
Me Oumar Youm dénonce une procédure arbitraire
Son avocat, Me Oumar Youm, dénonce une détention arbitraire. Il annonce des actions en justice à l’échelle internationale.
« Nous allons alerter le Groupe de travail des Nations Unies sur la détention arbitraire. Nous allons saisir la CEDEAO. »
Selon lui, le Sénégal a déjà été condamné par ces institutions. Il affirme que le cas de Gadiaga pourrait suivre la même voie.
Des accusations jugées floues
L’un des griefs vise la plateforme GCI, à travers laquelle Gadiaga aurait perçu des fonds suspects. L’avocat rejette cette lecture.
« GCI est une plateforme publique. Ce n’est ni une société secrète ni une structure occulte. »
Il estime que l’accusation manque de preuves tangibles. Pour Me Youm, ce chef d’inculpation ouvre la porte à toutes les dérives.
« Sinon, tous les Sénégalais ayant un compte bancaire pourraient être poursuivis. »