Le ministre du Commerce du Sénégal, Serigne Guèye Diop, a rencontré l’Association des meuniers industriels du Sénégal (Amis) ce mercredi. Suite à l’annonce de la baisse du prix de la farine boulangère, les meuniers ont suspendu leur production, protestant contre une décision du Conseil national de la consommation intervenue alors que le coût du blé avait dépassé les 300 euros. Le ministre a insisté sur la reprise immédiate de la production sous peine de mesures strictes.

Ce mercredi, le ministre du Commerce, Serigne Guèye Diop, a tenu une réunion cruciale avec l’Association des meuniers industriels du Sénégal (Amis). Cette rencontre fait suite à une vive réaction des meuniers à l’annonce de la baisse du prix de la farine boulangère, décidée par le Conseil national de la consommation le 21 juin 2024.

Les meuniers, en désaccord avec cette décision, ont immédiatement suspendu leur production, soulignant que le coût moyen du blé avait récemment dépassé les 300 euros, soit plus de 196 000 F CFA. Cette hausse significative des coûts des matières premières a rendu, selon eux, la nouvelle tarification intenable.

Face à cette situation, le ministre du Commerce n’a pas mâché ses mots. « Le gouvernement met en demeure les meuniers de poursuivre les activités de production dans le respect des prix nouvellement arrêtés. À défaut, il prendra toutes ses responsabilités sans exclure aucune option afin d’assurer l’approvisionnement correct du marché et régulier », a déclaré Serigne Guèye Diop.

Cette mise en garde du ministre traduit la détermination du gouvernement à assurer la stabilité du marché et à protéger les consommateurs. Les mesures évoquées pourraient inclure des sanctions sévères ou l’intervention directe de l’État pour garantir l’approvisionnement en farine.

Pour l’heure, les consommateurs et les acteurs du secteur boulangers restent en attente de la résolution de ce conflit. La reprise de la production de farine est essentielle pour éviter une crise de l’approvisionnement qui pourrait avoir des répercussions importantes sur l’économie locale et le quotidien des Sénégalais.

Le bras de fer entre les meuniers et le gouvernement met en lumière les défis complexes de la régulation des prix dans un contexte de fluctuations mondiales des coûts des matières premières. Cette situation souligne l’importance d’un dialogue constructif entre toutes les parties prenantes pour trouver des solutions durables et équilibrées.

Alors que les discussions se poursuivent, l’issue de ce conflit reste incertaine. Toutefois, le gouvernement semble résolu à prendre toutes les mesures nécessaires pour garantir la stabilité du marché et protéger les intérêts des consommateurs.

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