Le 7 août, Birahim Seck a salué une initiative présidentielle majeure.
Le Coordonnateur du Forum Civil a évoqué quatre projets de loi transmis au Parlement.
Ces textes portent sur la transparence et la bonne gouvernance.
Le Président Diomaye Faye a personnellement soumis ces réformes à l’Assemblée nationale.
M. Seck a accordé un entretien à Sud Quotidien pour en commenter la portée.
Respect des standards internationaux
Il a cité le projet de loi créant l’OFNAC comme exemple positif.
Selon lui, ce texte respecte les standards internationaux établis par les principes de Jakarta.
Il a recommandé d’attribuer à l’OFNAC une personnalité juridique autonome.
Cela permettrait à l’institution de contracter et d’agir en justice.
Il estime qu’une telle mesure renforcerait l’efficacité de ses missions.
Clarifications et modifications nécessaires
M. Seck a relevé une imprécision sur la réception des déclarations de patrimoine.
Il demande une clarification claire dans le texte final.
Il a aussi critiqué l’article 38 du projet de loi.
Selon lui, cet article permet au procureur de bloquer les dossiers de l’OFNAC.
Il préconise que le procureur saisisse directement le juge compétent.
Éviter un vide juridique
Le Coordonnateur a alerté sur un risque institutionnel majeur.
Il redoute la fin simultanée des mandats de la première équipe dirigeante de l’OFNAC.
Une telle situation pourrait bloquer le fonctionnement de l’institution.
Il suggère de désynchroniser les mandats pour éviter cette rupture.
Il appelle les rédacteurs du texte à intégrer cette précaution.