L’armée sud-soudanaise a bombardé Old Fangak, au nord du pays, le 3 mai 2025.
Elle a visé un hôpital géré par Médecins sans frontières (MSF), tôt dans la matinée.
Des hélicoptères et un drone ont mené cette attaque ciblée.
MSF a immédiatement dénoncé une grave violation du droit humanitaire international.
Une attaque meurtrière et choquante
Deux hélicoptères ont d’abord largué une bombe sur l’hôpital.
Puis, ils ont mitraillé le marché central d’Old Fangak.
Le bombardement a fait sept morts et plus de 20 blessés.
Selon MSF, la population n’attendait aucune attaque dans cette zone civile.
L’hôpital, pourtant identifié, reste une cible
Mamman Mustapha, chef de mission MSF, a exprimé son indignation.
Il rappelle que l’hôpital portait des signes clairs d’identification médicale.
Pourtant, les forces armées ont ignoré ces protections.
MSF se dit choquée et terrifiée par cette attaque.
Une répétition inquiétante
Ce n’est pas un incident isolé dans ce conflit prolongé.
Le 14 avril, des hommes armés ont pillé l’hôpital MSF de Ulang.
MSF appelle toutes les parties à respecter le personnel médical et les civils.
Des conséquences graves pour la santé publique
Le bombardement a détruit tout le stock de médicaments.
L’hôpital soignait 110 000 personnes dans une région inondée et isolée.
Il représentait le seul accès aux soins pour toute la communauté locale.
Un silence officiel inquiétant
Le gouvernement sud-soudanais n’a fourni aucune explication à ce jour.
Biel Boutros Biel, commissaire local, pointe des menaces formulées la veille.
Il affirme que l’armée a ciblé une zone civile sans présence militaire.
Il accuse le gouvernement de tuer ses propres citoyens.
Appel à la communauté internationale
Le commissaire demande une réaction urgente de la communauté internationale.
Il dénonce des actes qu’il qualifie de génocidaires contre la communauté nuer.
La situation exige une enquête indépendante et des sanctions fermes.
