Le 27 août 2025, Bougar Diouf a comparu devant le tribunal de Dakar.
Cet informaticien est membre de la coalition « Diomaye Président ».
Il était poursuivi pour diffusion de fausses nouvelles sur Facebook.

Les propos incriminés

Il avait commenté une publication de l’activiste Akhenaton.
Son message demandait à Ousmane Sonko d’interpeller les rebelles casamançais.
Il leur suggérait d’arrêter l’achat d’armes à Paris et en Turquie.
Il insinuait aussi un possible usage de ces armes contre l’armée sénégalaise.

La procédure judiciaire

La Division spéciale de cybersécurité a convoqué Bougar Diouf le 21 août.
Il a été placé en garde à vue dès le 22 août.
Le 25 août, il a été mis sous mandat de dépôt.

La défense de Bougar Diouf

À la barre, il a contesté les faits qui lui étaient reprochés.
Il a déclaré qu’il ne publiait pas d’informations, mais des opinions politiques.
M. Diouf a affirmé que des personnes mal intentionnées avaient détourné son commentaire.
Il a précisé que ses propos provenaient du site lepays.com.
Selon lui, la DSC avait confirmé la véracité des contenus du site.
Il a ajouté avoir découvert ce site grâce à Guy Marius Sagna.

Autres déclarations relevées

Le juge a cité un autre commentaire de Diouf.
Il y évoquait le placement du général Kandé comme une tentative de fragiliser l’armée.
Diouf a répondu avoir parlé en tant qu’informaticien.

Présentation d’excuses

Sur conseil de son avocat, Me Alioune Badara Fall, il a reconnu un excès.
Il a déclaré qu’il ne souhaitait heurter personne.
Il a présenté des excuses et affirmé sa bonne foi devant le tribunal.

Réquisitions et verdict

Le procureur a estimé que ces propos nuisaient aux institutions.
Il a requis six mois de prison, dont trois mois ferme.
La défense a plaidé pour une peine avec sursis, en citant l’article 704 du code pénal.
Finalement, le tribunal a condamné Bougar Diouf à un mois ferme.

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