La Brèche de Saint-Louis, située au nord du Sénégal, est une zone maritime dangereuse qui continue de faire des victimes parmi les pêcheurs et voyageurs. En une semaine, plus de dix personnes ont perdu la vie dans une série de chavirements tragiques, mettant en lumière les risques persistants de cette ouverture dans la langue de Barbarie.
Une zone maritime redoutée
La brèche, formée en 2003 pour faciliter l’écoulement du fleuve Sénégal, s’est progressivement élargie, accentuant les courants marins violents. Ces conditions rendent la navigation périlleuse, surtout pour les pirogues de pêche et les embarcations de fortune.
Les récents chavirements ont touché plusieurs pirogues, emportant des vies humaines et causant des pertes matérielles considérables. Les familles des victimes, déjà en situation de précarité, se retrouvent encore plus vulnérables.
Un appel à des mesures urgentes
Face à cette hécatombe, les organisations locales et les autorités appellent à des mesures de sécurité renforcées. Plusieurs solutions sont évoquées :
- L’aménagement d’une voie plus sûre pour les pirogues.
- Une meilleure surveillance et régulation des activités maritimes.
- Des formations en secourisme et en navigation sûre pour les pêcheurs.
Un drame humain et économique
La pêche représente une activité économique majeure pour la région de Saint-Louis. Cependant, la dangerosité de la brèche menace directement les moyens de subsistance des habitants. Certains pêcheurs se voient contraints de chercher des zones de pêche plus éloignées, augmentant ainsi les risques et les coûts.