Le mardi 28 janvier, plusieurs villes du Burkina Faso et du Niger ont connu d’importantes manifestations. Ces rassemblements marquaient le soutien à la décision des pays de l’Alliance des États du Sahel (AES) de quitter la Cédéao. Cette décision historique prendra effet le mercredi 29 janvier.
Mobilisation massive au Burkina Faso et au Niger
À Niamey, la capitale nigérienne, une mise en scène marquante a attiré l’attention des manifestants. Un faux cadavre, recouvert d’un drapeau de la CEDEAO, portait une photo d’Emmanuel Macron. Ce geste symbolisait la fin de l’organisation ouest-africaine et dénonçait l’influence présumée de la France.
À Agadez, une foule importante s’est réunie dans un stade pour célébrer cette rupture. Les drapeaux des trois pays de l’AES – Niger, Burkina Faso, et Mali – flottaient fièrement. On pouvait également voir des drapeaux russes parmi les manifestants.
Des pancartes portaient des slogans tels que : « À bas la CEDEAO » et « Vive l’AES ». Ces messages illustraient le soutien populaire à la sortie de l’organisation régionale.
Manifestations au Burkina Faso
À Ouagadougou, la place de la Révolution a accueilli une foule nombreuse pour soutenir cette décision. Les chaînes locales ont diffusé des images des manifestants brandissant des drapeaux de l’AES et de la Russie. Des slogans comme « À bas la CEDEAO pourrie, vive l’AES » étaient visibles.
Dans d’autres villes burkinabées, des rassemblements similaires ont également eu lieu. À Djibo, les manifestants ont inauguré un rond-point baptisé au nom de l’AES, marquant symboliquement cette nouvelle ère.
À Tenkodogo, les protestataires ont transporté un faux cadavre recouvert d’un drapeau de la CEDEAO. Ce geste visait à représenter la fin de l’influence de l’organisation.
Un soutien populaire aux dirigeants de l’AES
Un militant a déclaré que cette mobilisation montrait un soutien massif aux dirigeants de l’AES. Selon lui, cette décision de quitter la CEDEAO ne vient pas uniquement des chefs d’État. Les peuples du Burkina Faso, du Niger et du Mali partagent cette volonté de rupture.
Ces manifestations témoignent d’un profond désir de changement dans ces pays. Les populations expriment leur solidarité et leur détermination à construire un avenir différent sous l’égide de l’AES.