Dans la nuit du 23 au 24 juin, la police patrouille à Cambérène.
Elle veut dissuader les rassemblements nocturnes près de la plage.
Les agents de l’Unité 15 surveillent aussi le trafic de chanvre indien.
Ils interpellent plusieurs jeunes souvent présents dans cette zone la nuit.
Mais la situation dégénère brutalement après des protestations.
Deux jeunes prennent la fuite et disparaissent
Des jeunes protestent, estimant être ciblés injustement.
Les policiers utilisent des gaz lacrymogènes pour disperser la foule.
Thierno Ba et Lamine Dieng fuient en direction de la mer.
Des tirs de sommation sont entendus selon des témoins.
Les deux jeunes plongent dans l’eau… sans jamais refaire surface.
Une découverte macabre alimente la colère
Les familles interrogent les autorités, sans réponse claire.
Des rumeurs évoquent leur transfert à la prison de Sébikotane.
Le 30 juin, les corps sont retrouvés échoués sur la plage.
Certains témoins parlent d’impacts de balles sur les dépouilles.
La thèse d’une bavure policière se renforce.
Cambérène se soulève contre la police
Les habitants expriment leur colère dans les rues.
Ils érigent des barricades, brûlent des pneus, bloquent les routes.
Certains manifestants tentent de forcer le poste de police local.
Le Groupement mobile d’intervention intervient pour rétablir l’ordre.
Les affrontements durent toute la nuit dans une tension extrême.
Les familles réclament justice et vérité
Les proches demandent une autopsie et des réponses officielles.
Ils dénoncent le silence prolongé des autorités.
Cette absence de communication alimente la colère populaire.
Les habitants réclament vérité, justice et responsabilité.
Les chefs religieux appelés à la médiation
Face à la tension, les regards se tournent vers les autorités religieuses.
Elles sont sollicitées pour apaiser la situation.
Le climat est marqué par la douleur et la méfiance.
La police nie toute implication
La police affirme avoir mené une patrouille classique.
Elle nie avoir interpellé ou tiré sur les jeunes.
Selon sa version, les jeunes ont fui volontairement vers la mer.
La situation aurait été tendue et difficile à maîtriser.
La police dénonce les spéculations et appelle à la prudence.
Les forces de l’ordre évoquent un contexte délicat
La police signale l’agression d’un agent poignardé quelques heures plus tôt.
L’intervention aurait eu lieu dans une atmosphère confuse.
Plusieurs individus auraient pris la fuite dans le désordre.
Certains auraient plongé avant que les agents puissent intervenir.
La police dit coopérer avec la justice pour éclaircir les faits.
Un appel au respect de l’État de droit
Les autorités policières affirment leur engagement envers les droits des citoyens.
Elles jugent inacceptables les attaques contre les commissariats et agents.
Elles appellent à préserver l’État de droit et la stabilité publique.
