Lors du 1er Sommet des chefs d’État de l’Alliance des États Sahéliens (AES) au Niger, le président du Faso, capitaine Ibrahim Traoré, a vigoureusement dénoncé l’impérialisme et promis une réponse militaire implacable à toute agression contre les États membres. Ce discours survient dans un contexte de tensions croissantes avec la CEDEAO.
Traoré Prépare la Riposte
Le capitaine Ibrahim Traoré n’a pas mâché ses mots lors de son discours au sommet de l’AES, visant directement ceux qu’il appelle les « esclaves de salon et leurs maîtres » pour leurs tentatives de déstabilisation du Niger. Sans ambages, il a fustigé les élites locales manipulées par des puissances étrangères pour semer le chaos dans la région.
Traoré a fait allusion aux menaces d’intervention militaire de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) pendant les récentes tensions entre Niamey et cette organisation sous-régionale. Il a fermement rappelé la position de l’AES : « Nous avons dit que quiconque osera s’en prendre au Niger nous aura en face parce que nous mènerons une guerre sans merci, jusqu’à la dernière goutte de sang, contre quiconque osera s’attaquer à nos États. »
Le message est clair : cette détermination est plus que jamais d’actualité et le restera. Par ses propos, le capitaine Traoré réaffirme l’engagement de l’AES à défendre ses membres contre toute forme d’agression extérieure, soulignant une volonté inébranlable de protéger la souveraineté et l’intégrité de leurs territoires.
