Un militaire captif depuis avril
À la veille de la Journée internationale de la paix, le Comité régional de la solidarité pour la paix en Casamance (Usoforal) relance son plaidoyer. L’organisation demande la libération du soldat détenu depuis avril par des combattants du MFDC.
Le militaire, issu du corps de la santé, avait été capturé lors d’opérations de sécurisation à Djignaky. L’armée intervenait alors après des attaques visant des populations locales. Une embuscade avait été déjouée, mais le soldat était tombé aux mains des rebelles.
Des démarches discrètes des femmes
Selon sa fondatrice, Mme Cissé Seynabou Malé, Usoforal agit dans la discrétion.
« Nous tapons à toutes les portes, auprès des différentes factions, pour demander sa libération », explique-t-elle. Les femmes affirment n’avoir que peu d’informations précises mais poursuivent leurs démarches, convaincues que cette libération serait un pas vers l’apaisement.
Les femmes réclament une place dans les négociations
Usoforal appelle aussi à une plus grande implication féminine dans les pourparlers politiques.
« Tout ce qui se fait sans les femmes est contre les femmes », martèle Mme Cissé. Elle plaide pour que les intérêts des femmes soient pris en compte dans les discussions de paix.
Une exigence de paix durable
Pour Usoforal, l’intégration des femmes dans les négociations reste une condition essentielle à la recherche d’une paix définitive en Casamance. Leur plaidoyer lie la libération du soldat et la participation féminine à un même combat : bâtir une paix inclusive et durable.