Les autorités guinéennes ont inculpé vendredi l’opposant Cellou Dalein Diallo pour corruption, détournement de fonds et blanchiment d’argent. Cette mise en examen intervient dans un contexte politique tendu à quelques mois de l’élection présidentielle.

Une inculpation qui alimente les tensions politiques

La Cour de répression des infractions économiques et financières (CRIEF) a formellement inculpé vendredi Cellou Dalein Diallo, leader de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG), pour corruption, détournement de deniers publics, blanchiment de capitaux et enrichissement illicite. Des magistrats de la juridiction ont annoncé cette mise en examen lors d’une conférence de presse à Conakry.

Les accusations portées contre Cellou Dalein Diallo

On lie l’inculpation de Cellou Dalein Diallo à son rôle présumé dans la vente de l’ancienne compagnie nationale Air Guinée. Les autorités le soupçonnent d’avoir joué un rôle central dans des opérations financières douteuses impliquant la société.Cependant, les autorités n’ont pas encore révélé les détails précis de l’affaire, et le principal intéressé rejette fermement ces accusations.

Un dossier politique ?

L’entourage de l’opposant a vivement réagi à cette mise en examen, dénonçant un coup politique visant à éliminer Cellou Dalein Diallo de la course à la prochaine élection présidentielle. Selon ses partisans, cette inculpation est un moyen pour le pouvoir en place de l’empêcher de briguer un nouveau mandat à la tête du pays.

Une situation sous haute surveillance

Alors que l’inculpation de Cellou Dalein Diallo se profile comme un tournant majeur dans la politique guinéenne, il reste à voir comment cet événement influencera les prochaines élections. Les observateurs et les citoyens guinéens suivent de près l’évolution de cette affaire, qui pourrait marquer un point de non-retour dans la dynamique politique du pays.

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