La commission d’instruction l’a entendue
La commission d’instruction de la Haute Cour de justice a auditionné Aïssatou Sophie Gladima mercredi. L’ancienne ministre a nié avoir détourné le moindre franc dans le dossier de construction du centre de traitement gravimétrique.
Elle rejette tout lien avec la SCGI
Gladima a expliqué que le ministère avait attribué le marché à la Société commerciale du groupe Issa (SCGI). Elle a affirmé ne pas connaître le responsable de la SCGI. Selon elle, seul Alassane Diallo, directeur de l’administration générale et de l’équipement (DAGE), avait traité avec cette société. Diallo se trouve actuellement hors du pays.
Les enquêteurs revoient le montant à la baisse
Les enquêteurs ont réduit le montant présumé détourné. Ils l’ont fait passer de 193 millions à 73 millions de francs CFA.
Le patron de la SCGI lave l’ex-ministre de tout soupçon
Le patron de la SCGI, entendu comme témoin, a exonéré l’ancienne ministre. Il a reconnu avoir reçu le marché. Il a précisé avoir livré le matériel et entamé la réalisation à 25 %. Il a pointé l’État, qui n’a jamais désigné le site pour la construction, comme seul responsable du retard.
Le prestataire justifie le versement des fonds
Le patron de SCGI a expliqué pourquoi il avait reçu l’argent. Le ministère ne voulait pas perdre le crédit. Il a accepté les fonds avec l’engagement de les restituer si les travaux n’étaient pas réalisés. Il a précisé que la somme reste disponible à la Caisse des dépôts et consignations. Il a affirmé pouvoir la reverser immédiatement si le Trésor le demande.