Donald Trump a annoncé un cessez-le-feu de 12 heures entre Israël et l’Iran.
Les deux pays sont en guerre depuis onze jours.
Trump a précisé que cette pause précéderait l’arrêt total des hostilités.
Cette nouvelle calme les tensions au Moyen-Orient.
Elle rassure aussi les marchés internationaux fortement exposés à ce conflit.
Le détroit d’Ormuz au centre des enjeux
Téhéran avait menacé de fermer le détroit d’Ormuz, point clé du commerce pétrolier.
Dimanche, le Parlement iranien a voté cette fermeture symbolique.
Il s’agissait d’une réponse directe aux frappes américaines contre l’Iran.
Le Conseil national de sécurité devait encore valider cette décision.
Conséquences économiques pour le Sénégal
Selon l’économiste Ibnou Sougoufara, cette crise touche directement le Sénégal.
Il explique que le pays est désormais producteur de pétrole.
Cela place le Sénégal dans une double position économique stratégique.
Risque de hausse des prix pour les consommateurs
L’importation de brut pourrait devenir plus coûteuse pour le Sénégal.
Cela provoquerait une hausse des prix des denrées de première nécessité.
Les coûts de transport grimperaient, aggravant le déficit commercial.
Une opportunité pour les recettes pétrolières
Le Sénégal, signataire d’un contrat de partage de production (PSA), bénéficie aussi.
La hausse du pétrole augmente sa part de revenus sur le profit oil.
Cela élargit l’assiette fiscale liée à la production d’hydrocarbures.
Évolution des cours du pétrole
Lundi 23 juin, le prix du baril Brent a bondi de 2,6 % à 81 dollars.
Ce prix équivaut à environ 46 000 F CFA.
En fin de journée, les prix ont légèrement reculé après une attaque iranienne.
La riposte visait une base américaine au Qatar.
Selon Citigroup, reprise par Ibnou Sougoufara, les prix pourraient encore monter.
Une fermeture du détroit d’Ormuz propulserait le baril à 90 dollars.
Le détroit d’Ormuz : une zone stratégique
Le détroit d’Ormuz mesure 212 km de long et environ 40 km au plus étroit.
Il se situe entre l’Iran et Oman.
Il relie les producteurs pétroliers du Golfe au reste du monde.
Arabie Saoudite, Qatar, Koweït, Émirats, Irak et Iran y transitent leur pétrole.
Sa fermeture bouleverserait les échanges mondiaux de pétrole.
Le Sénégal, bien qu’éloigné, en ressentirait les conséquences économiques immédiates.
