Un document de travail émanant de la Haute Autorité de Santé (HAS) propose de rendre accessible gratuitement l’accompagnement au changement de sexe pour les mineurs à partir de 16 ans, en s’appuyant sur le principe d’autodétermination.
Révélé par Le Figaro, ce texte appuie les revendications des associations transactivistes en valorisant le concept d’« affirmation de genre », qui prime sur le sexe biologique. Selon ce document, les personnes transgenres identifiées comme telles pourraient avoir accès à des traitements médicaux ou chirurgicaux d’affirmation de genre, sans nécessiter de délai d’attente ni de préalables psychiatriques.
Cette prise de position intervient dans un contexte où la perception de la transidentité a évolué à l’échelle internationale. Contrairement à d’autres pays comme la Grande-Bretagne, où des restrictions ont récemment été mises en place, la France s’inscrit dans une logique de reconnaissance et de soutien. À noter que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) ne classe plus la transidentité comme une pathologie, marquant un tournant dans la manière de l’aborder.
Ce document, bien que non encore officiellement adopté, suscite d’ores et déjà un vif débat sur les enjeux médicaux, éthiques et sociétaux liés à l’accompagnement des mineurs dans leur transition de genre.