Le vice-président de l’Assemblée interpelle le président sur la lenteur judiciaire

Invité de l’émission En Vérité, Cheikh Thioro Mbacké, vice-président de l’Assemblée nationale, a dénoncé les lenteurs de la justice sur les dossiers liés à la répression de l’ancien régime.
Il réclame justice pour les victimes, et non une simple réconciliation politique.

Une mise en garde contre l’oubli des militants

Selon lui, le Président Bassirou Diomaye Faye doit écouter les militants du PASTEF, souvent ignorés dans le processus actuel.
Il rappelle que ces derniers ont « payé le prix fort » pour l’alternance.

Justice et réconciliation : des approches divergentes ?

Interrogé sur une éventuelle divergence entre Diomaye Faye et Ousmane Sonko, il nuance.
« Ils peuvent avoir des différences, mais partagent la même vision : justice pour les victimes et rigueur contre les corrupteurs », affirme-t-il.

Des dossiers toujours en attente

Cheikh Thioro Mbacké déplore l’absence de progrès sur plusieurs enquêtes.
Parmi elles : celles de François Mankabou, Fulbert Sambou, Didier Badji, Mbara Sow ou Cheikh Diop.

Refus catégorique des indemnisations

Le député s’oppose aux propositions du gouvernement.
Il rejette les compensations financières de 500 000 francs CFA proposées par le ministère de la Famille.
« Les familles veulent la vérité et la justice, pas de l’argent », martèle-t-il.

Vers une réforme en profondeur de la justice ?

Il appelle à un « nettoyage » dans la justice pour installer des hommes de confiance.
Une exigence portée, selon lui, par la base militante du parti.

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