L’Entente des ex-temporaires de la Régie des chemins de fer a tenu une assemblée.
La rencontre s’est déroulée mardi 19 août devant les grilles de la société nationale.
Ces anciens travailleurs ont interpellé l’opinion publique nationale et internationale.
Ils dénoncent l’attitude de l’État qui tarde à régler leur contentieux social.
Selon eux, ce retard n’a aucun motif valable et aggrave leur situation.

Des difficultés après une longue carrière

Les retraités affirment subir de lourdes difficultés au quotidien.
Ils accusent l’ancienne administration des chemins de fer d’irrégularités.
Beaucoup d’agents ex-temporaires ont vu leur carrière escamotée illégalement.
Ces cheminots peinent aujourd’hui à vivre dignement.
Certains n’ont aucune pension malgré plus de trente années de service.
D’autres ne perçoivent que des montants dérisoires après une carrière complète.
Pourtant, tous ont cotisé à l’IPRES, conformément à la réglementation.

Un dialogue ancien avec les autorités

Les ex-temporaires affirment avoir toujours privilégié le dialogue.
Ils rappellent avoir engagé des discussions avec plusieurs régimes successifs.
Sous Macky Sall, des avancées avaient été constatées, selon eux.
Ils reconnaissent que l’ancien président avait posé des actes importants.
Ils estiment que, sans l’alternance, leur situation aurait été réglée.

Espoirs déçus après l’alternance

Ces anciens cheminots disent avoir cru au changement politique.
Ils espéraient que les injustices céderaient la place à la justice sociale.
Ils avaient confiance au nouveau régime et attendaient un règlement rapide.
Mais ils déplorent que les promesses tardent toujours à se concrétiser.
Leur déception est grande face à ce retard qu’ils jugent injustifié.

Des rencontres avec les nouvelles autorités

Les ex-travailleurs rappellent avoir rencontré plusieurs responsables d’État.
Sous l’impulsion du président Bassirou Diomaye Diakhar Faye, des échanges ont eu lieu.
Ils citent El Malick Ndiaye, ministre des Infrastructures à l’époque.
Son successeur, Yankhoba Diémé, a également pris part aux discussions.
Le député Amadou Ba avait facilité ces différentes rencontres.
Ils se souviennent aussi des déclarations du Premier ministre Ousmane Sonko.
Ce dernier, à Thiès, avait exprimé des engagements durant la campagne législative.

Un appel à la justice sociale

Les ex-temporaires soulignent l’urgence de ce dossier.
Il concerne des personnes âgées, des veuves et des orphelins.
Ces familles peinent à se nourrir, à se soigner et à éduquer leurs enfants.
Les retraités rappellent que l’État est garant des droits et des libertés.
Ils demandent une résolution rapide afin de clore définitivement ce contentieux.
Ils souhaitent que cette affaire douloureuse devienne enfin un simple souvenir.

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